« Les atouts et les défis de l’Afrique au XXIè Siècle »

Le mercredi 27 janvier 2016, Géostratégies a reçu dans les salons du Palais du Luxembourg, François Loncle, député de l’Eure, ancien Ministre et membre du Conseil National du Parti Socialiste. Autour d’un petit déjeuner, ce fin connaisseur de l’Afrique nous a brossé un tableau très complet et détaillé de ce continent, terre de contrastes et de mutations, encore en butte à de nombreux défis mais dont le potentiel ne doit pas être sous-estimé. François Loncle, persuadé que l’avenir du monde se trouve en grande partie en Afrique, a réitéré son souhait de voir la France redevenir un partenaire de premier plan et a également plaidé en faveur d’un engagement plus fort de l’Union Européenne.

Le continent africain est un continent d’avenir à la croisée des chemins. Malheureusement, la couverture médiatique se focalise sur les crises et nie les progrès, soupire François Loncle tout en illustrant ses propos par un proverbe « Quand un arbre tombe, on l’entend. Quand la forêt pousse, pas un seul bruit » Cette perception est trop restrictive et alarmiste, elle occulte les changements et sous-estime les profondes mutations à l’œuvre. Il faut une vision globale et optimiste, une démarche pragmatique et concrète. Il y a de nombreuses raisons d’espérer. La croissance est robuste, elle attire de plus en plus de capitaux étrangers. Parmi les dix pays ayant connu la plus forte croissance depuis quinze ans, on compte l’Angola, l’Éthiopie, le Mozambique, le Rwanda et le Tchad. Avec ses 30 millions de km2, l’Afrique ne représente pas un bloc monolithique. Elle recouvre une grande diversité, sanitaire, culturelle, économique, politique et doit faire face à quatre défis majeurs, observe François Loncle. Il lui faut tout d’abord maîtriser sa démographie. Vers 1950, il y avait 240 millions d’Africains, ils sont maintenant plus d’un milliard et devraient atteindre les 2 milliards en 2050. Le Nigeria, l’Éthiopie et la République Démocratique du Congo feront alors partie des 10 pays les plus peuplés au monde. Entre 1960 et 2050, par exemple, le Niger aura vu le nombre de ses habitants passer de 3 à 63 millions. La baisse de la mortalité et le maintien important d’un taux de fécondité expliquent ce fort accroissement, de l’ordre de 2,7% par an. En moyenne, une Africaine donne naissance à 5,4 enfants, le Niger détenant le record mondial avec plus de 7 nourrissons par mère. Avec, pour conséquence, un exode rural massif et une urbanisation anarchique. La croissance urbaine (4,5% par an) y est la plus rapide au monde. On dénombre 40% de citadins (60% prévus en 2040 et déjà 57 mégalopoles. Cette évolution est inquiétante, car elle va favoriser les épidémies, l’appauvrissement et pénaliser les politiques publiques en matière de santé, de scolarité et d’emploi. Déjà, le PIB par Nigérien a diminué d’un tiers en un demi-siècle. Cependant, elle n’est pas inéluctable, et des États comme le Sénégal et l’Afrique du Sud freinent ces tendances, enregistrant une forte baisse de la fécondité, se réjouit François Loncle. Depuis la conférence de 2011 à Ouagadougou, la planification familiale n’est plus un tabou. Avec l’émergence de classes moyennes et le développement économique, la prise de conscience est de plus en plus nette. La coopération entre pouvoirs publics et églises se révèle aussi très efficace. Tout comme l’encadrement scolaire, un vecteur essentiel, puisque 43% de la population a moins de 15 ans. Le Niger l’a bien compris puisqu’il consacre 21% de son budget national à l’éducation.

PACIFIER DES TERRITOIRES DÉCHIRÉS

Mais tous ces efforts seront vains, si l’Afrique ne réussit pas à se stabiliser et à juguler les menaces sécuritaires, martèle François Loncle. L’expansion du fanatisme islamiste est un défi majeur, qui concerne directement l’Europe avec les arrivées massives de migrants. Après l’Algérie (1991-2002), l’extrémisme religieux violent se propage en Somalie, au Soudan, au Mali, au Nigéria, au Kenya, en Tunisie et en Libye. Les régions pauvres et reculées, où règnent la désespérance sociale, des tensions interreligieuses ou interethniques, sont des cibles faciles, surtout quand le contrôle étatique ne s’exerce que de manière faible , laissant place à tous les trafics. Deux crises graves ont secoué le continent ces dernières années, au Mali et au Centrafrique, ce qui a nécessité l’intervention de la France, qui a agi à la demande des pays africains et avec un mandat de l’ONU. Notre rôle de « gendarme de l’Afrique » est bel et bien révolu, précise François Loncle. L’opération Serval, au Mali, a permis de repousser l’offensive djihadiste, de reconquérir l’intégralité du territoire, et de démanteler une partie d’AQMI. Pour autant, le danger existe encore, car des groupes armés se sont réfugiés dans le sud libyen. Quant à l’opération Sangaris au Centrafrique, débutée en décembre 2013, elle a permis de séparer les rebelles musulmans et les milices chrétiennes, de les désarmer et de rétablir un minimum de sécurité dans un pays aux structures étatiques quasi inexistantes. Depuis août 2014, le dispositif militaire français est placé sous un commandement régional unique, c’est l’opération Barkhane. Cela permet une plus grande efficacité et une coopération militaire accrue avec les pays africains concernés (Mauritanie, Burkina Faso, Mali, Niger et Tchad). Car la France, seule, ne peut stabiliser cette partie de l’Afrique. Elle les aide à se doter d’une véritable défense, formant chaque année 20 000 soldats et les poussant à coordonner leurs actions au sein de l’Union Africaine, notamment. La décision de l’Union Africaine, lors du sommet d’Addis Abeba du 31 janvier 2015, de créer une force mixte multinationale de 8500 hommes pour combattre Boko Haram, s’inscrit dans cette nouvelle orientation. Le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, la Conférence sur la sécurité maritime (piraterie, trafics) qui se tiendra en mars 2016 au Togo, vont également dans la bonne direction. La France essaie aussi d’impliquer davantage l’Union Européenne, souligne François Loncle, mais les réticences sont encore nombreuses. Pourtant, il y a désormais une opération d’entrainement des forces armées maliennes (EUTM) comportant environ 600 formateurs français, allemands, belges et espagnols, ainsi que la mission EUFOR au Centrafrique. Toutefois, les attentats du 13 novembre font bouger les mentalités. L’Allemagne et la Lituanie vont envoyer des renforts militaires au Mali. L’Europe commence à réaliser que son avenir se joue en partie en Afrique, où l’essor économique doit être considéré comme une priorité absolue, si l’on veut éradiquer le terrorisme, stabiliser les Etats et redonner espoir à la jeunesse.

ACCOMPAGNER LE DÉCOLLAGE ÉCONOMIQUE

C’est là le troisième grand défi. il faut passer à une économie de production et booster le développement rural, indispensable pour atteindre la sécurité alimentaire. Or, actuellement, les cultures vivrières ont leur rendement qui baisse en Afrique subsaharienne. Il faut réagir en améliorant les infrastructures de transport , et éviter ainsi que les récoltes ne pourrissent sur place. Il faut aussi de vastes replantations forestières comme le projet de « grande muraille verte » lancé en 2007 et qui vise à reboiser les terres sahéliennes comprises entre la Mauritanie et l’Erythrée. Le programme d’électrification (250 milliards de dollars) qui va être lancé est une urgence, puisque deux tiers des Africains n’ont toujours pas accès à l’électricité; Pour le moment, déplore François Loncle, l’Afrique est encore trop dépendante des bailleurs de fonds internationaux, même si les transferts d’argent des migrants vers leurs pays d’origine sont devenus nettement supérieurs à l’aide publique au développement (62,9 milliards de dollars contre 54,1 en 2014). La France, qui affecte 80% de son aide au développement à l’Afrique et souhaite la doubler d’ici 2018, doit retrouver un rôle de premier plan. Il faut enrayer la chute du nombre des expatriés (un tiers en 20 ans), qui ne sont plus que 102 000. Cinq fois moins nombreux que les Chinois de Pékin! La proximité géographique, l’héritage historique, la langue, le métissage des cultures et des peuples font de la France un partenaire naturel, assure François Loncle. Elle ne doit pas céder de terrain face à des puissances comme la Chine, l’Inde, le Brésil et la Turquie, qui s’y implantent à grande échelle. Grand réservoir de consommateurs et de main d’œuvre, l’Afrique s’intègre déjà dans les grands circuits commerciaux. La Côte d’Ivoire développe son potentiel agro-alimentaire, le Ghana, son industrie manufacturière, l’Ethiopie, l’industrie du textile et de la chaussure. Ce pays étant un bel exemple de vitalité économique (plus 10% de croissance par an) et de progrès social. Le processus d’industrialisation de Taïwan, dans les années 60, sert de modèle de développement à de nombreux états, notamment le Burkina Faso. La coopération opère dans tous les secteurs. L’énergie, le médical, les transferts de technologies, la formation universitaire, L’Afrique prend en main son destin, mais tous ces efforts seront couronnés de succès, uniquement s’ils sont accompagnés d’une vraie démocratisation, insiste François Loncle. La nouvelle génération de responsables politiques en est consciente. nous devons soutenir leurs efforts mais refuser toute ingérence. L’Afrique doit trouver ses propres voies, éradiquer les fléaux qui la minent, comme le clientélisme et la corruption. Et faire davantage entende sa voix sur la scène internationale. D’autant plus qu’elle est touchée de plein fouet par les profondes évolutions qui affectent le reste du monde. Comme le changement climatique, alors qu’elle n’émet que 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre…. Elle doit être reconnue et respectée. A cette condition, elle sera alors l’avenir de l’humanité, comme elle en a été le berceau. « Si tu veux aller vite, marche seul, mais si tu veux aller loin, marchons ensemble » conclut François Loncle.

Raymond Douyère, Président de Géostratégies 2000, a animé le débat, riche en échanges, qui a suivi l’intervention de François Loncle.

Raymond Douyère (Président de Géostratégies 2000) : Après la COP 21, la France a promis 3 milliards d’aide à l’Afrique. Connaissez-vous la répartition?

C’est un virage. En même temps, l’Agence Française de Développement et la Caisse des Dépôts se sont rapprochées. Ceci doit être une garantie supplémentaire pour que l’aide aille dans les bonnes directions. L’image de la France a été ballotée, suite à son désengagement du continent africain. Nous sommes en train de faire marche arrière. La reconstruction est en marche avec le monde des affaires, les Instituts Français et également l’Armée. Depuis 1994, le budget des Affaires Étrangères et de la Culture Extérieure se dégrade. Il faut absolument stopper cela.

Vice-Amiral Pierre Sabatié-Garat (Gérant Euratlantique - Conseil) : Que pensez vous du projet d’électrification de l’Afrique lancé par M. Borloo? Le Rwanda est un exemple de développement réussi, qui ne s’appuie pas sur la production de matières premières. Est-ce un exemple transposable à ses voisins?

M. Borloo a d’excellentes idées. Les critiques selon lesquelles ce projet renvoie à nos anciennes pratiques avec l’Afrique, qu’il y aurait des détournements, me semble infondé. En revanche, si cela peut contribuer à renforcer l’influence française, c’est une bonne chose. Sinon, ce seront les Chinois et les Indiens qui occuperont tout le terrain. Toute immixtion n’est pas un péché mortel. Ce qui me fait peur, c’est le mécanisme sur lequel ce projet va reposer. Je crains une usine à gaz, si, pour récolter des fonds, on crée une structure qui pourrait vite devenir une instance de blocage. C’est un vieux défaut français. Le Rwanda est un beau modèle de développement, tout comme l’Éthiopie. Mais les relations sont tendues avec la France à cause du génocide. On devrait tourner la page. Faire porter sur la France cette responsabilité est une injustice majeure.

Jean-Louis Malvy (Directeur scientifique - Vae Solis) : Quid de la corruption en Afrique ?

C’est un gros handicap et cela existe même dans les États de droit. Il faut plus de vigilance, de sanctions de la part des instances internationales; C’est un grand défi.

Francis Babe (Directeur des Etudes - Association Régionale des Auditeurs IHEDN) Jean-Louis Pierrel : (Relations Universitaires - IBM France- Secrétaire Général Adjoint Géostratégies 2000) : La Chine ne devient-elle pas le néo colonisateur de l’Afrique? Pratique-t-elle le développement ou la prédation?

Tous les BRICS ont vite senti le potentiel de l’Afrique, mais la Chine l’a fait brutalement, à sens unique. Elle exige des parts dans les exploitations minières, en échange de la construction de routes, de ponts. La perception de cette politique par la population africaine est très mauvaise. C’est un succès très mitigé, même si la Chine a réussi son implantation. La France a proposé de nouer des partenariats franco-chinois en Afrique. Nous ne savons pas encore quelle suite sera donnée.

Régis Paranque (Inspecteur Général des Finances) Paul Drezet (Magistrat Honoraire à la Cour des Comptes) : Jacques Taranger (Inspecteur du Personnel Civil de la Défense): Quid de la francophonie? La France sait-elle se servir de cet instrument d’influence?

L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) est-elle un soutien réel pour les pays francophones africains? La multiplicité des langues et des religions pourrait-elle permettre une harmonie, à défaut d’une unité africaine?

La Francophonie souffre d’un déclin dramatique en matière de moyens. Il faut redresser la barre, faire des efforts supplémentaires L’OIF fonctionne, mais elle a perdu beaucoup en dynamisme et en initiatives. De plus, le Français est de plus en plus grignoté de toutes parts

Jacques Taranger : Quel est le rôle du Brésil?

il y a la langue portugaise au Mozambique et en Angola, ce qui peut constituer des pôles d’attraction. Mais, actuellement, le Brésil n’investit plus beaucoup, car il traverse une grave crise économique.

Jean-Pierre Duport (Ancien Préfet d’Ile de France) : Je préfère l’expression « état de droit » au mot « démocratie » en Afrique. Cela me semble plus adapté. Est-il judicieux d’accepter des entorses au niveau de la gouvernance?

L’état de droit est un minimum vital. Il vaut mieux parler de régimes démocratiques plutôt que de la démocratie.. Il ne faut pas imposer un modèle, être maladroit, donneur de leçons Il y a un tronc commun à respecter, avec un système judiciaire et parlementaire indépendant; Ensuite, il faut un peu de souplesse. Lorsque la France déclare que les mandats exécutifs et législatifs doivent durer au maximum deux fois cinq ans, les dirigeants africains sont effarés et on peut les comprendre, puisque pendant 180 ans, la France a eu le septennat à vie. Ce discours est tenu à cause de la corruption, pour tenter de l’enrayer, mais c’est une erreur. Il faut plus de concertation.

Jean-Yves Le Fevre (Ancien Directeur d’exploitation de la Banque Hervet) : Pouvez-vous nous dire quelques mots de ce qui se joue actuellement au Burkina-Faso?

Le Burkina-Faso est un pays enclavé, sans moyens. Le Président Compaore est resté 25 ans au pouvoir et il a fait le mandat de trop. De plus, il n’avait pas préparé sa succession. Sur le plan international, le bilan est positif. Il a été un grand médiateur en Afrique de l’Ouest. Sur le plan national, il a été victime de son entourage. D’ailleurs, dans le gouvernement qui se met en place, beaucoup sont d’anciens proches de Blaise Compaore. La transition est trop longue et contestable. Maintenant, le pays n’est plus autant à l’abri d’AQMI. il y a des risques, une certaine fragilité (comme au Niger) car il y a eu une déstabilisation avec cette longue transition, ce qui a permis des infiltrations djihadistes. Toutefois, il ne faut pas oublier que le premier contingent militaire à rejoindre Serval était celui du Burkina Faso. Je garde mon estime envers lui. Je suis hostile au procès à son encontre.. Il ne faut pas entrer dans un système de vengeance. Je prône la réconciliation. il ne faut pas non plus faire revenir le mythe « Sankara », car sa dérive à la fin a été tragique. Son modèle n’était autre que le dictateur albanais Enver Hodja!!! Il n’y a jamais eu d’ambiguïté chez Compaore sur la façon de combattre le terrorisme. Simplement, il menait aussi une diplomatie parallèle qui a permis des négociations pour la libération d’otages.

Alain Guyon (Conseil) : Quid du « deux poids-deux mesures », en particulier au Tribunal Pénal International (TPI) ? Omar El Bechir est poursuivi et les responsables des massacres dans la région des Grands Lacs ne le sont pas… Quelle crédibilité pour les démocraties en Afrique?

Il y a des gestions contestables. En agissant ainsi, le TPI nuit à sa propre image. En Côte d’Ivoire aussi, il y a débat. Bagbo est poursuivi, mais pourquoi pas les autres? Il semble vraiment que les vaincus ont toujours tort.

Joël Routier (Directeur commercial Air France) : Le Benin va avoir un nouveau Président. Que pensez-vous de la candidature de M. Lionel Zinsou, proche de M. Laurent Fabius? Quelle est la logique de cette candidature franco-béninoise?

M. Lionel Zinsou est un financier. Il a créé des fonds de pension en Afrique. C’est un homme d’affaires qui connaît tout le monde en France, hommes politiques de gauche comme de droite. Il ferait certainement un bon Président, mais il a un handicap, celui d’être considéré comme un « Parisien »

Jean-Louis Vichot (Délégué Général de l’UDESCA - Président de l’ADOSM) : Le Golfe de Guinée peut-il être sécurisé? Etes-vous optimiste, même si les prix du pétrole continuent à chuter?

La Conférence sur la Sécurité Maritime qui va se tenir au Togo, en mars prochain, sous l’égide de l’ONU, est une nécessité. Il faut prendre à bras le corps ce problème et je regrette que la France, et d’autres pays proches de l’Afrique, ne se sentent pas plus impliqués. Mais, je reste optimiste, cela devrait se régler.

Paul Drezet (Magistrat Honoraire à la Cour des Comptes) : Quelle est l’évolution de la présence des femmes aux responsabilités?

Il y a des progrès considérables. Dans la composition des gouvernements, dans la gouvernance. Leur rôle est primordial dans l’économie. C’est Catherine Samba-Panza qui préside le gouvernement de Transition Centrafricaine, c’est aussi une femme qui a été élue maire de Nouakchott, Mme Maty Mint Hamady.

Philippe Marchat (Inspecteur Général  (H)des Finances ) : N’allons nous pas progressivement vers une réduction de l’influence française en Afrique?

Je reste optimiste, car nos lycées français sont remarquables. L’éducation et la formation sont les clés de la poursuite de notre présence. Les PME jouent également un grand rôle, il faut leur faciliter la tâche, car elles représentent la vitrine de la France. Je tiens à rendre hommage à l’ambassadeur de France à Bamako, Gilles Huberson, qui a fait un travail fantastique, qui a beaucoup œuvré en faveur des investissements économiques. Le maintien de l’influence française est une lutte de tous les instants, à tous les niveaux.

Marie-Clotilde Hingray

Propos non revus par les intervenants